Le camp militaire du Larzac prend place dans un paysage unique et remarquable façonné par les éléments et l’agriculture.
C’est un paysage très minéral, à l’apparence désertique mais qui a principalement été modelé par l’eau. (Calcaire issu de la mer du jurassique, gorges, karst et dolomies, …)

Mais c’est avant tout l’homme et l’agropastoralisme qui a donné à ce paysage son visage d’aujourd’hui, des grandes pelouses steppiques brûlées par le soleil.

Le camp se situe sur la commune de La Cavalerie entre deux entités paysagères typiques : les «ségalas», terres cultivées bocagères et les pelouses sèches emblématiques des grands causses.

Les arbres et boisements ne sont pas cependant absents de la mosaïque de ces paysages : les frênes taillés en têtards pour être utilisés en fourrage, les ormes, les chênes pubescents, les pins sylvestres et noirs.

Le projet du camp militaire s’organise autour d’un élément identitaire et majeur : la place d’arme. Cœur du projet il est le point clef de composition. Autour de lui s’organise la vie du site.

L’eau est ainsi au cœur de la formation de ce paysage, sa gestion et mise en scène sera traitée avec soin par un jeu sur la topographie permettant récupération et infiltration judicieusement localisée.